Le Machu Pichu
Après quelques jours de visite de Cuzco, nous prenons le train qui nous emmène à Aguas Calientes, le village qui se trouve au pied du Machu Pichu.
Cette ligne de train, la plus chère du monde en raison de as courte distance et de son prix, nous immerge dans un couloir de montagnes, glaciers, et champs jaunes et verts qui nous rappelle ce que c’est que « nature » peut encore signifier.
Nous prenons un des hôtels les moins chers du village, et nous faisons sévèrement rackettés sur les entrées au Machu Pichu. Heureusement pour ma part le demi-tarif existe.
Tout cumulé, train, hébergement et entrée, le Machu Pichu à lui seul nous vaut quasi tout ce qu’on a dépensé à Cuzco et ses environs. Ce n’est pas le plan touristique le plus rentable d’Amérique Latine mais c’est l’un des plus carré en terme d’organisation et d’attrait, donc ils n’hésitent pas à monter les prix pour diminuer le nombre de personnes qui viennent –même si cela ne fonctionne pas comme le rappelle l’Unesco qui s’alarme sur le nombre de visiteur par jour-.
Cependant ce site, à nouveau Merveille du Monde, reste un « must be seen », et si ses touristes en font un endroit trop bondé à mon sens, il n’en garde pas moins sa magie.
Palais secondaire de l’empereur qui siégeait à Cuzco, il fût l’une de ses retraites lors de l’attaque des Espagnols. L’Empereur aurait été plus loin dans un autre palais qui reste encore caché de notre connaissance.
Le site en lui-même, connu des paysans n’aura été révélé au monde entier qu’au cours du XXème siècle pour en faire l’un des lieux les plus mystérieux qui soit.
Au détour des ruines des temples religieux nous croisons d’étranges écureuils géants, nous prélassons dans l’herbe verte au côté des Alpacas (les lamas sont tous morts car le Machu Pichu n’offre pas une végétation suffisamment dure comparée à leur constitution), une journée de tranquille promenade, où chaque pause nous permet d’admirer la vallée des Incas ainsi que de faire des photos dignes des meilleures cartes postales du coin.
L’expérience devient assez reposante et mystique lorsque la plupart des touristes s’en vont en milieu d’après midi.
On se retrouve seul en pensant à la magie de l’endroit, à Esteban, Tao et Zia, et aux fantasmes Tintinofilesque que nous nous sommes attrapés jeunes à la lecture du « Temple du soleil ».
Je pense que je me referai sûrement cet endroit dans une ou deux dizaines d’années, mais cette fois au petit matin, avec lever de soleil sur l’Huyana Pichu, le mont en face du Machu Pichu qui n’est hélas accessible que dans la première moitié de la journée.
Advienne que pourra