La Colombie : aux frontières du réel?

Publié le par Julien Houdayer

Une musique s’impose…weweeeweeeeweeweeewiiwuuuuuuu…..

Chacun se souvient du générique de cette cultissimesque (devenue absolument nulle) série…

 

Le rapport ? De quoi le rapport ?

Rooh mais vous êtes exigeants à toujours demander à ce qu’il existe un rapport entre chaque élément…

Et l’aléatoire ?

Et la poésie roumaine ?

Je vous en donnerai moi des rapports bande d’analystes financiers…

 

Bon à commencer par la petite anecdote qui toujours, je dis bien toujours, illustre le propos qui généralement s’étale sur des pages et des pages… Amen.

 

Plusieurs fois, et cela m’est revenu pendant ces douces vacances Noyenales –comprendre de la noyeuse joëlle-, il m’est arrivé de raconter que je partais en Colombie…ou à Bogotá au choix…

 

Et très souvent (je dirais 1 fois sur 3 à peu près), le regard de l’interlocuteur s’est trouvé perdu…dans une espèce de vague post trip sous champignons…

Ces yeux moites et fuyant vers l’horizon s’accompagnent généralement d’une bouche semi-fermée, ou à moitié ouverte, à votre convenance, qui traduit soit un étonnement en partance qui n’arrive pas à se lancer, soit un abêtissement profond équivalent au visionnage de centaines d’heures de Qui veut gagner des millions…

 

Bref.

 

On se pose des questions sur le pourquoi du comment du parce que de ce truc là, qui fout de la bave aux lèvres en plus…

 

Et même si certains ont du mal à situer Bogotá (en Thaïlande c’est ça ?), je pense que cela va au-delà de ça…au-delà de leur réel…

 

J’entends par là que partir en Colombie et à Bogotá semblent être des propos qui ne devraient pas se trouver dans la bouche de quelqu’un de sain d’esprit, de Français ! La raison réfute cela ! Surtout avec ce qui s’y passe de nos jours ! Oui ma bonne dame ! On ne sait plus à quel saint se vouer ! Bondiou.

Alors le cerveau cherche, cherche, et dans ce laps de temps où cette vilaine éponge essaye de justifier l’incohérent, d’ordonner ce qui ne semble pas l’être, de chercher l’erreur dans le propos…ben l’interlocuteur passe pour un con…Oui mon bon monsieur c’est tout comme ce que je dis.

 

J’en suis arrivé à la conclusion que la Colombie à force d’être mystifiée est sortie du domaine des propos acceptables qu’un individu correct, et élevé aux bonnes manières et à l’orge de chez nous, est à même de proférer.

Ce faisant, il emmène son interlocuteur dans les limbes d’un souvenir effroyable, une menace persistante et pourtant lointaine : le Coke-Mitainte sud américain !

 

Qui dit mieux ?

Publié dans Mi vida Bogotana

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