On the road to Santa Marta

Publié le par Jul H

Colombia-Putumayo-Province-Bus-1.jpgDu Cocuy, village maudit par nos soins sur 6 générations, nous souhaitions un peu de chaleur, un peu de tendresse ambiante pour nous reposer de nos mésaventures montagneuses.

Direction la côte Caraïbe et Santa Marta.

 

Plus facile à dire qu’à faire.

 

Je crois que nous avons en effet battu notre record d’escargot routier, 500 bornes en…30H.

Merci les services de bus.

En effet, plusieurs changements par ci et par là, pour finalement réussir à atteindre Bucaramanga d’où nous avons pu prendre un soi-disant direct pour Santa Marta.

 

Et là, tranquilles, alors que nous déjeunons dans une tienda typique et aussi peu ragoutante qu’hygiénique, le conducteur nous apprend qu’il faut prendre de la nourriture en plus et de l’eau.

Face à notre étonnement il nous annonce un bouchon.

Alors que la route est nickel et super fluide.

 

Nous demandons donc d’éviter le bouchon qui se trouve à plusieurs heures eu nord.

Vous croyez qu’il nous aurait écouté ? Ou les locaux qui lui ont indiqués une autre route ?

Non monsieur…

« je ne connais que cette route là alors les autres ne sont pas sûres. »

Ah oui ok ça c’est de l’argument.

 

Donc sous un soleil tropical de plomb nous avons cuisiné à feu doux devant des films pirates, qu’un enfoiré de vieux à couper à 15 minutes de la fin alors que tout le monde regardait sous prétexte je cite « oooah putain de film en anglais je parle espagnol alors je veux voir des films espagnols et pas des merdes américaines sous titrées et nah ».

Et il a coupé.

L’enflure.

Je ne saurai peut-être jamais la fin de « Déjà vu ».

Snif.

Visiblement illettré et surtout un bel enculé je l’ai lui aussi maudit sur 5 générations.

Ainsi que le gros porc juste derrière dont le ventre devait caché des quintuplés dont les allers retours aux chiottes devant nous, ont égayés ce voyages merveilleux…

 

Irascible ?

Oui on le devient facilement dans ce genre de situation.

 

Mais nous avons finalement réussi à arriver.

 

Le dos en miette, le taux de testostérone au maximum, et prêt à buter le premier Colombien chaud du string qui aurait la merveilleuse idée de me chatouiller la gâchette à baffe, nous sommes finalement arrivé dans une Santa Marta recouverte par les eaux, dans une pure vision déluge biblique.

 

Eh oui on est comme ça on se change pas.

 

Advienne que pourra.

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