Première lame
Bon on va essayer de vous raconter ça sans dramatiser…sinon ma mère va faire des bonds de 10 mètres…
Hier soir nous sommes rentrés après une dure journée de labeur, d’une petite décompression festive dans une boîte qui s’appelle le Quiebracanto (très connue ici –ils nous ont mis du Alliance Ethnique, l’hallu-).
Il devait être 1h30 pas plus parce que bon hein cours à 7H du mat…ouai c’est comme ça ici.
Après une succession de vagabonds qui nous ont demandé de l’argent, un troisième lascar se pointe et nous suit nous demandant de l’argent…
Comme à chaque fois que j’ai un chouilla bu je suis très calme, très sociable et je lui explique qu’on a tout claqué…
Apparemment cela ne l’a pas convaincu puisque il me montre qu’il a une lame dans la poche de sa veste (oh pas grand-chose pour moi ça ressemblait plus à une lime à ongle) et genre il se veut insistant…
Or moi, les nains qui se baladent avec des limes à ongles, je les invite à se reconvertir dans la pédicure…
Du coup je lui ai rien filé et ai prévenu les autres avec qui j’étais –Christian l’allemand et 3 copines- qu’il avait de quoi planter une brochette.
Je ne sais pas si le fait de faire deux têtes de moins ou qu’on soit 5 l’a dissuadé de continuer mais finalement il s’est barré.
Et moi comme un gros bléro à deux doigts de lui dire que je n’avais que mes clés et mon téléphone…qu’il aurait bien évidemment pris dans son invitation à ce que je fouille mes poches. Heureusement je me suis rattrapé en disant « tarjeta estudiantil » ma carte d’étudiant, mais ce con il la voulait parce que pour lui tarjeta sonne avec tarjeta de credito…
Bref…
Tout ça pour dire que même pour
Bon reste plus qu’à trouver un magasin qui vende des matraques télescopiques ou des coup de poing américain (oui car normalement se promener avec un couteau est interdit par la loi). Va dire ça à mon échappé de Vénus Institut Beauté.
Advienne que pourra.