Destruction et désolation

Publié le par Jul H

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Alors qu’un tremblement de terre personnel tarissait toute forme d’inspiration, un tremblement de terre réel cette fois-ci me rappelle au clavier.

Je parle évidemment de ce qui s’est passé hier au Perou.

7.9 sur l’échelle de Richter.

Et souvent comme dans des cas similaires, le bilan des morts ne sera exact que dans une semaine au mieux.

 

Le plus perturbant personnellement reste la destruction quasi-totale de la ville de Pisco, où Marie et moi avons passé quelques temps, rencontrés des locaux aimables et passionnés par la défense de leur patrimoine, mais aussi des endroits typiques, hauts en couleurs, pleins de vie…

 

Aujourd’hui je suis resté muet devant les images qui passent en boucle sur la télévision Colombienne.

Reconnaissant là une maison que j’avais vu, ici un restaurant, là encore ce qui devait être notre hôtel soit disant antisismique…le tout remplacé par des décombres, des corps dans des sacs par manque de place dans les morgues, des gens perdus, vides, vivants parmi les morts, ou déjà morts en dedans…

 

J’ai repensé alors à ce qui s’était passé un Turquie, 6 000 morts si je me souviens bien, et tellement peu d’importance vis-à-vis de la dernière partie de football, le dernier scandale politique des familles, ou encore nos simples préoccupations personnelles, travailler, être heureux, rencontrer quelqu’un, manger, dormir, sortir, s’oublier, et finalement oublier les autres…

 

Loin de moi l’idée de faire un procès à nos vies, nos médias ou autres…certains s’en chargent…Non je voulais juste vous dire que c’est une sensation étrange, un peu comme ne pas prendre un avion par superstition et le voir se crasher…Nous étions là bas il y a un peu plus d’un mois. Etant données comment fonctionnent les plaques tectoniques, un cm par-ci et crac c’est la réaction en chaîne, nous aurions très bien pu ne jamais avoir la chance de vous conter ce pays, ses merveilles, ses gens…Survivants ? Peut-être.

 

Alors voici une morbide introduction au récit de ces excursions qui je l’espère rendrons hommage le moment venu au Perou, pays meurtri mais toujours vivant.

 

Advienne que pourra

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